La toilette rituelle dans l’islam comprend plusieurs étapes :
- Le corps doit être placé sur une table en hauteur pour éviter qu’il ne se salisse.
- On l’oriente vers la Mecque.
- Les habits sont enlevés.
- Les parties intimes sont cachées sous un linge opaque, la toilette rituelle sera effectuée de la main gauche, en glissant un morceau de tissu en dessous.
- Le corps doit être débarrassé de toutes les tâches et souillures qui l’altèrent :
- Cela suppose d’ôter toutes traces de sang, la terre, la boue…
- Il faut enlever le maquillage, le vernis à ongles…
- La moustache et la barbe peuvent être taillées.
- Les dents sont lavées, ainsi que la bouche et le nez ; cependant on n’utilisera pas d’eau, mais plutôt un coton mouillé.
- Pansements, bijoux, dentier sont retirés.
- Les cheveux sont nettoyés, ceux des femmes sont défaits, tressés et placés sous la tête.
- Par ailleurs le ventre doit être débarrassé des matières et des gaz, par légère pression.
- Les orifices naturels et les blessures sont remplis avec du coton : on utilise une eau froide ou tiède, chaude pour enlever les traces résistantes. L’eau gelée ou brûlante est prohibée, le corps étant perçu comme demeurant sensible même après la mort.
- Les ablutions s’effectuent à partir du haut en allant progressivement vers le bas. On commence par la tête et le visage.
- On débute par le côté gauche puis on fait basculer le corps vers le côté droit. Il n’est jamais retourné face contre la table.
- Le corps est lavé en moyenne trois fois, mais autant de fois qu’il le faut pour être net.
- Il est séché trois fois de suite avec des linges blancs et propres.
- Il arrive que le cadavre soit en trop mauvais état pour être soumis à un lavage à grande eau. Dans ce cas-là on aura recours au Tayyamum, ou ablutions sèches. Elles consistent à passer ses mains sur de la terre ou une pierre puis à les appliquer sur le visage, les poignets et les mains du défunt.